Philosophie & éthique
La yourte, un habitat rural… et moderne !
Habitat léger par excellence, la yourte peut être très facilement équipée de façon contemporaine, alliant confort moderne et respect de l’environnement :
électricité fournie par panneaux solaires, évacuation d’eau recyclée par phyto-épuration biodynamique, espace lumineux et facilement chauffable…
L’espace intérieur peut également être structuré en plusieurs espaces de vie pour s’adapter aux besoins d’une famille par exemple.
Les feutres de la yourte traditionnelle sont recouverts à l’extérieur d’un drap blanc, affichant par là la richesse de son propriétaire, capable de le renouveler annuellement puisque après quelques mois d’intempéries il noircit…
Dans un souci d’économie nous avons choisi d’utiliser pour couvrir nos yourtes, une bâche extérieure de grande qualité, durable, épaisse et hautement imperméable. En plus de son traitement anti-UV, cette bâche 3i est traitée anti-moisissure, elle résiste ainsi mieux à l’impact du temps et au climat humide.
Les petites expériences nomades
Extrait d’article parut dans « La maison écologique » N°22.
Quelques nuits, parfois une seule, suffisent à éveiller l’esprit nomade qui sommeille chez certains d’entre nous.
L’hiver, charmé par le bruit de la pluie et le souffle du vent sur les toiles, envoûté par la danse des flammes au centre d’un tipi, on découvre ou redécouvre les bonheurs simples d’un moment passé en compagnie de Dame Nature.L’été, c’est la vision des ciels étoilés, entre les perches du tipi ou l’anneau d’une yourte, qui offre à nos rêveries un magnifique espace de jeux. Nos sens sont en éveil et aucun petit mouvement d’insecte, aucune odeur ne nous échappent : c’est le retour à l’essentiel !
Extrait d’un article paru dans la revue SILENCE n°262 – octobre 2000.
Avoir un lieu où s’abriter est l’élément le plus indispensable quel que soit le style de vie. La nécessité d’avoir un abri est profondément ancrée en nous. Les premiers humains qui ne recherchaient pas un refuge pour la nuit avaient tendance à être dévorés par les léopards et les hyènes. Seuls les « chercheurs d’abris » arrivaient à survivre et à avoir une progéniture dont nous sommes les descendants. Aussi, rien de surprenant à ce que nous rêvions tous de la « maison parfaite », comme nous rêvons d’une parfaite santé, d’un parfait bonheur… » (Gordon Olberg, rédacteur de la revue américaine Earth Quaterly)
…Aujourd’hui, nos abris sont devenus onéreux, nécessitant le plus souvent des emprunts et il faudra longtemps pour les rembourser. « Une minorité de gens ont une vision plus perspicace et se demandent pourquoi les maisons doivent-elles être si grandes, coûter si cher, nécessiter autant de matériaux ? Pourquoi devons-nous devenir esclave le reste de notre vie juste pour avoir une maison décente? Pourquoi les banquiers, les agents immobiliers conduisent de grosses voitures? Après avoir réfléchi à ces questions, on en arrive à l’essentiel : que pouvons-nous faire ?